mardi 16 octobre 2007

It's a bird, it's a plane ?


 



No. It’s Supermayer.



Supermayer c’est la géniale fusion Michael Mayer (boss de kompakt) / Superpitcher (le monsieur mélodie du même label).

«
Save The World », c’est un peu la surprise Kompakt. Le disque que personne n’attendait. On a tous été habitué à Total & Speicher, techno teutonne made in Cologne qui n’a plus sa réputation à faire quant à son efficacité et sa qualité.



Évidemment depuis l’arrivée du
fluo, il arrive que nos amis technoïdes d’outre-Rhin s’en prennent plein la gueule. Musique dite froide, de drogués, molle, les superlatifs sont là et Kompakt en tant que fer de lance culturel germanique fait souvent les frais de tous ces préjugés.



Sauf que
Kompakt produit plus de techno que de minimal. Et que ce label a un véritable son, ce groove dément que vous retrouvez dans quasiment chaque production.

Écoutez, vous verrez.



«
Save The World », c’est un peu une invitation du label. « Apprenez à me connaître ».



Je t'explique pourquoi.



«
The Art  of Letting Go », précédé de « Hey », l’intro carillon, est une invitation à se laisser aller, sortir de toute étiquette, pour embarquer à bord du délicieux vol Supermayer.

«
Let’s get to it relax, let me go ». La batterie se met en marche, rapidement rejointe par une bonne grosse ligne de basse, trompette et cloche, et quelques notes soufflées par le synthé. Tout ce petit monde se relaie, s’accorde, et crée une fois de plus le groove Kompakt, reconnaissable entre mille, si vous possédez comme moi une bonne partie de la discographie du label.

«
Saturndays », la batterie se technoïse, et apparaît une bassline lourde, implacable, qui emplit à elle seule toute la pièce. Das ist Kompakt.

Le trippé «
superbrain transmission » a quelque chose de l’electronica experimentale. Il fait tapis rouge au nettement plus pop « Us and Them » ou les trompettes font leur retour, et je remarque cette étrange tonalité rétro, présente dès le début de l’album.

Interlude et ouverture à la flûte traversière pour l’ambiancée mais non moins excellente ballade de cowboy solitaire, d’ailleurs intitulée «
Lonesome King ».



Il est frappant de voir que chaque morceau explore un registre différent en étant une réussite totale.

Ainsi «
Please Sunrise » est un véritable bijou techno-pop, fruit logique de l’alliance des deux producteurs géniaux. « Planet of the Sick » ressemble à une reprise ravey du « Bar à Thym » de Kerri Chandler, et « Two Of Us », imparable rouleau compresseur, fait figure d’anthem de la techno musclée made in Cologne.



C’est «
Cocktail For Two », track laptop folk druggy, qui clôt un peu plus d’une heure de voyage initiatique aux riches sonorités Kompakt.



Voyage qui t’aura finalement incité à fouiner un peu plus dans un des meilleurs bacs à disques de ton revendeur
préféré,



So now you’re safe.



Sortie le 24 Septembre.


EP Two of Us déjà disponible



Supermayer - Two Of Us (original mix)

Supermayer - The Art Of Letting Go




Supermayerspace



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