dimanche 11 mai 2008

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(Crédits : Maxime Gouache)



S’occuper d’un blog comme boucherie électronique lorsqu’on s’occupe de l’animation éditoriale d’un site comme Lemonsound.com n’est jamais très simple, car le temps vient souvent à manquer.

Mais je vais faire de mon mieux.

samedi 12 avril 2008

Rex Club a 20 ans

LE REX A 20 ANS !



C’est un peu l’événement de l’année. Si vous n’étiez pas au courant, il faudrait revoir vos classiques et sortir un peu la nuit, le Rex a 20 ans de musiques électroniques, et ne compte pas les laisser passer sans fêter ça comme il se doit.

« Le Rex club, c’est un peu la maison » Combien de DJ sur 20 ans auront fait cette déclaration d’amour au club français ?

Le Rex fut le premier club français à prendre le Paris osé d’une programmation uniquement électronique, et le succès fut bien entendu au rendez-vous. Il a vu défiler pionniers de l’acid house (Mike Pickering, Andrew Weatherall), les grands noms de la Techno (Underground Resistance, Dave Clarke, Derrick May...), des artistes Breakbeat, Drum & Bass, electro hip hop, nu soul…
Sans jamais stagner sur ses acquis par un permanent travail de remise en question, ainsi on a pu y découvrir de nouveaux artistes et voir apparaître un sound system révolutionnaire de je ne sais combien d’enceintes au plafond.
Ce qui fait un bon club aussi, c’est l’honnêteté et l’attention portée aux clients, entrée au sourire, tarifs sympa, staff passionné et aménagement d’un petit couloir pour la clientèle accro à la clope (et diffuseur de parfum), ont contribué au maintient de la réputation internationale du petit club français.

Il fut donc évident pour nous d’apporter notre soutien au festival qui verra défiler nombre d’artistes de qualité.

Mercredi 14 Mai : Opening 


23h30 // Prévente 8 euros // Sur place 11 euros 

John Thomas VS Cabanne 
DBX aka Daniel Bell live 
Magda 
Heartthrob live
Troy Pierce 




Jeudi 15 Mai : 

23h30 // Prévente 8 euros // Sur place 11 euros 

Birdy Nam Nam Soundsystem
Manu Le Malin 




Vendredi 16 Mai :
23h30 // Prévente 15 euros // Sur place 20 euros 

Agoria 
Modselektor live 
Boys Noize 




Samedi 17 Mai : 

23h30 // Prévente 10 euros // Sur place 15 euros 

Mlle Caro 
Anja Scheinder 
Martin Buttrich live 
Damian Lazarus




Dimanche18 Mai : Nuit France Culture


22h00 // Entrée libre 

Jean Yves Leloup 
Pigon live 
Personal Computer 
Phillippe Cam live




Mercredi 21 Mai 

23h30 // Prévente 8 euros // Sur place 11 euros 

Miss Kittin 
The Hacker 
Alexander Robotnick 




Jeudi 22 Mai 

23h30 // Prévente 8 euros // Sur place 11 euros 

DJ Deep 
Larry Heard 
Robert Owens 




Vendredi 23 Mai 


23h30 // Prévente 10 euros // Sur place 15 euros 

Jack De Marseille 
Green Velvet 
Dave Clarke 




Samedi 24 Mai 


23h30 // Prévente 15 euros // Sur place 20 euros 

Chloe 
Jennifer Cardini 
Ellen Allien 
Dapayk & Padberg live 




Dimanche 25 Mai : Nuit Basic Channel 

22h30 // Prévente 10 euros // Sur place 15 euros 

Rythm & Sound live 
Mortiz Von Oswald 
Mark Ernestus 
Susbstance
 Vainqueur
 Tikiman 




Mercredi 28 Mai 

23h30 // Prévente 8 euros // Sur place 11 euros 

Elisa Do Brasil & Mc Youthstar 
DJ Marky & Stamina MC 
Roni Size & MC Dynamite 




Jeudi 29 Mai 

23h30 // Prévente 8 euros // Sur place 11 euros 

D'Julz 
Luciano 
Dubfire 




Vendredi 30 Mai 


23h30 // Prévente 20 euros // Sur place 20 euros 

Jeff Mills 
all night long 




Samedi 31 Mai : Closing 

23h30 // Prévente 20 euros // Sur place 20 euros 

Laurent Garnier 
all night long (minuit-midi !!)

Vous l’aurez compris, vous pouvez dès maintenant commencer à réserver vos places !

http://www.rexclub.com/

http://www.rexclub.com/20ans/

vendredi 14 mars 2008

The Techno Sound Of Detroit

J'ai parlé à Derrick May l'autre jour, il m'a dit qu'aujourd'hui il était essentiel de connaitre l'origine de la musique que l'on écoutait.

Alors j'ai décidé de vous parler de Techno.

De nos jours, on appelle « techno » ou « dance music » tout et n’importe quoi, parce qu’il n’est plus question que de musique électronique créée à l’aide de la technologie. Peut-être qu’on ne devrait garder que le terme « dance music », puisque chacun a une vision différente de ce qu’est la techno aujourd’hui.

Kevin Saunderson.

Detroit est une ville industrielle. Une friche industrielle d’idées. Un de ces endroits où tout ce que vous pouvez faire, c’est rêver de ce à quoi peut bien ressembler le reste du monde.

Derrick May.

La techno est entièrement tournée vers le futur (…) et c’est génial pour les gosses - quand tu ne penses qu’à la science fiction, à l’espace au futur, et que tu tombes là-dessus : c’est excellent ça, c’est des ordinateurs, de la musique faite par tout un attirail de machines électroniques, moi aussi je peux le faire !

Sean Booth (Autechre)


La techno music apparaît au milieu des années 80, dans la ville de Detroit, aux Etats-Unis. Sa création reste liée à trois noms : Juan Atkins, Derrick May, Kevin Saunderson.

Le 23juillet 67, un raid de police dans un débit de boisson fréquenté par des Noirs entraîne une émeute sans précédent, 6 jours de violence qui ne firent qu’aggraver l’ « exode blanc » vers les banlieues.



Qu’est ce que l’exode blanc ?
Une politique du gouvernement américain selon laquelle, si vous vouliez une nouvelle maison, il fallait déménager en banlieue.

Les conséquences sont désastreuses, Detroit perd en 20 ans un tiers de sa population, celle qui était prévue pour quatre millions d’habitants en compte aujourd’hui à peine le quart.
Detroit acquiert le statut de « ville la plus racialement polarisée de la nation ». Elle passe d’une population à 70% blanche à une population à 80% Noire. Malgré cet inversement de tendance, le racisme et la ségrégation ont fait place à la violence.

L’exode blanc laisse derrière lui une ville fantôme, qui survit avec les ressources qui lui restent. L’exode a aussi emmené commerces et usines, et l’industrie automobile qui vaut à Detroit le pseudonyme de « Motor City » n’a pas échappé aux avancées technologiques ; automatisation, informatisation et robotisation ne firent qu’alimenter un exode de la population ouvrière qui ne voyait plus aucun avenir en Detroit.

L’espace presque chaotique laissé par ces évènements fut un décor à forte charge créative où se joua la naissance de la techno.

La ville vidée de ses habitants, les rues désertées de toute activité, la jeunesse de Detroit eut à user de créativité pour trouver de quoi occuper son temps libre. Ce fut ainsi les habitants plus que la ville qui furent l’objet du changement.
Qui aurait pu penser faire de la musique dans un hangar avec une vieille platine, des disques abîmés et quelques machines ?

Les habitants de Detroit.

Charles Johnson, plus connu sous le pseudonyme d’Electrifying Mojo, propulse sur les ondes radio de WGPR puis WJLB une musique qui tranche avec les radios voisines, formatées de base. Il nomme son action « counterclockwiseology » (aller à contretemps), et son émission « Midnight Funk Association » scotchera les oreilles et forgera les esprits créatifs des pionniers de la techno, agissant ainsi à la manière d’un professeur enseignant à qui voulait bien l’écouter. Mojo ne passait pas ce qui marchait, il passait ce qui lui plaisait, il parlait à ses auditeurs par la musique. Ceux-ci se voient exposés à Parliament, The B-52’s, Visage, Giorgio Moroder, Tangerine Dream, Prince, George Clinton etc.

Il y a aussi cet ovni, Kraftwerk, qui voient leur deuxième album diffusé dans son intégralité chaque soir par Electrifying Mojo.



Formé en 1970, le groupe allemand Kraftwerk est souvent cité comme l'influence déterminante des artistes ayant donné naissance à la Techno en tant que telle. Si l'ensemble de la discographie de Kraftwerk a connu un succès mondial, deux disques symbolisent plus particulièrement toute l'importance du groupe dans la genèse de la Techno. Tout d'abord Autobahn, issu de l'album éponyme paru en novembre 1974, qui tout au long de ses 22 minutes expose déjà la plupart des éléments musicaux présents dans la future Techno. Ensuite, c'est l'album Trans Europe Express paru en 1977, avec lequel entrent en contact Juan Atkins, Derrick May et Kevin Saunderson par l’émission de Mojo.

Évidemment, résumer la techno à Kraftwerk serait très réducteur, les influences sont aussi dans le funk, la soul, qui animèrent les légendes de Motown, mais aussi dans les conditions sociales du moment de sa création, la violence, le chaos, les machines, et une volonté pour les habitants de Detroit de s’en sortir, faire renaître la ville de ses cendres.
Michael Anthony Banks, aussi connu sous le pseudonyme de Mad Mike, patron du label le plus cité par les amateurs de techno sous sa forme la plus « underground/activiste » , symbolise par sa personnalité la sociologie de Detroit et, ne manque jamais de rappeler par sa musique et ses rares textes ou interviews, combien la techno est à comprendre dans le prolongement de la musique noire américaine.



D’où vient le qualificatif « Techno » ?

C’est Juan Atkins qui serait le premier à avoir utilisé clairement le terme, pour son morceau « Techno City » sous le pseudonyme Cybotron (son duo avec Rick Davis).
Juan a emprunté ce terme au chapitre « Techno Rebels » du livre « Future Shock » d’Alvin Toffler, sociologue mais surtout futurologue, parmis l’un des plus célèbres et influents. « Techno Rebels » car les musiciens de Detroit se sont emparés de la technologie pour en faire un « secret Noir », délivrant une âme unique à la musique des machines, ce qui lui vaut également aujourd’hui le qualificatif de « High Tech Soul ».



Le terme « techno » ne fut popularisé qu'avec la sortie de la compilation « Techno! The New Dance Sound Of Detroit » sur le label Virgin en 1988.
Auparavant la Techno n ‘était pas clairement distinguée de la House, courant voisin de Chicago qui tenait plus ses racines de la Disco.
La compilation manqua même de s’appeler « House ! The new Dance Sound Of Detroit », mais ce funk synthétique qui tournait à quelques 130 battements par minutes méritait du fait de sa spécificité une appellation plus singulière.

What is techno ?

Basiquement, un morceau de Techno se construit sur une rythmique régulière (4/4) variant sur un nombre de battements par minute relativement élevé ( entre 120 et 140). La construction du morceau se fait principalement par l'ajout ou le retrait de pistes sonores, suivant un cycle de quatre, ou multiple de, mesures. On verra ainsi se fréquenter, s’entrechoquer, fusionner et se dire au revoir, lignes de basses, percussions et mélodies synthétiques.

Aujourd’hui, la machine de composition la plus évidente et la moins onéreuse ou presque reste l’ordinateur et son panel de logiciels de bidouillage programmable.
La solution la plus instructive, ludique (selon moi), et interactive consiste en l’utilisation de plusieurs claviers, synthétiseurs, échantillonneurs, processeurs d'effets et console de mixage, inter-reliés par une horde de câbles.

En lieu et place des techniques de composition traditionnelles, le musicien Technoïde utilise le studio électronique comme un seul et très complexe instrument de musique, un orchestre de machines, d’ailleurs le musicien électronique est une espèce également nommée « producteur » .

Les instruments électroniques permettent une approche différente de la composition qui ne repose plus uniquement sur une expression "simple" de l'harmonie mais une progression dans le grain, la résonance, le filtrage des sons qui évolueront tout au long des morceaux.



Originator, Innovator, Elevator

Ces trois qualificatifs représentent la triade créative qui a su faire émerger la techno à Detroit dans un premier temps, puis en Europe et enfin dans le monde.



Juan Atkins comme « Originator », créateur, a commencé à composer de la techno alors que personne n’en avait jamais entendu parler. Il a passé les meilleures années de sa vie à s’investir pour mettre la techno à un niveau où cette musique existait. Il a fait découvrir ce nouveau son à Detroit, donnant l’envie et la confiance nécessaire à des gens comme Derrick May pour le suivre.

En 1981 le duo Cybotron formé par Juan Atkins et Rick Davis sort le 45 tours « Alleys of your Mind ». Le morceau fait partie des premières productions électroniques à Detroit et se vend à 15 000 exemplaires dans le Detroit intra muros. Ce petit succès permet à la formation Cybotron de signer pour un album chez un label Californien, Fantasy, qui lui offrit une première expérience peu concluante sur le plan personnel dans le business de la musique.
Le duo casse et Juan prend les choses en main en fondant son label, Metroplex, et sort « No UFO’s », non dénué d’un message qui authentifie immédiatement le contexte sociologique de Detroit : « They say « There is no hope » / They say « no UFO’s » / Why is no head held high ? / Maybe you’ll see them fly »
En français : « Ils disent qu’il n’y a aucun espoir / Que les ovnis n’existent pas / Pourquoi personne ne relève-t-il la tête ? / Peut-être que tu les verras voler »
Juan Atkins commente « Le gouvernement tente de dissimuler le fait qu’il puisse y avoir une autre forme de vie dans la galaxie. D’après moi, le système a pour objectif principal d’abandonner les gens à leur désespoir, de leur enlever toute espérance et de les empêcher de réussir quoi que ce soit. Donc, si vous gardez la tête haute, peut-être allez-vous commencer à réaliser qu’il existe des choses que vous n’auriez jamais crues possibles, et voir des ovnis est sans doute l’impossibilité ultime. »
On peut évidemment voire là une métaphore de son parcours personnel, lever la tête et prendre les choses en main à Detroit est le seul moyen de s’en sortir.



Derrick May, « The Innovator », a toujours été passionné et complètement dévoué à la cause Techno. Connu internationalement, beaucoup moins à Detroit, sa personnalité originale qui a quelque chose que tout le monde envie et quelque chose dont personne ne veut, lui permet de devenir le premier à exporter la techno en Europe, aussi par la facilité qu’il a à communiquer, notamment avec les médias.
Son apport d’innovator à la techno de Detroit est basé sur ses prouesses en matière de composition, amenant la techno de Detroit vers des choses très mélodieuses, des sommets d’élégance et de majesté. Il produira de 1986 à 1992 pour se concentrer ensuite sur son label et sa carrière de DJ. Aujourd’hui il sillonne le monde en organisant entre autres les High Tech Soul parties, genre de super-soirées où se retrouve l’élite spirituelle de la techno, dans un but essentiellement éducatif. En effet, Derrick s’est fixé la mission très ambitieuse de « sauver le monde de la mauvaise musique ».



Kevin Saunderson, « Elevator », est la partie du trio qui a eu le plus de succès en vendant plus de 8 millions de disques all over the world. Cet homme a su faire en sorte que la techno, sans perdre en qualité, arrive à toucher un public très large. Sa contribution d’Elevator en devient évidente, en s’ouvrant à d’autres genres musicaux comme à la house, en insufflant dans sa musique une générosité qui est sienne, il a su à grand renfort de créativité, notamment par la formation Inner City (avec la chanteuse Paris Grey), imposer ses productions à l’international faisant sa renommée et celle de la techno.

Voilà ce que l’on pourrait dire aujourd’hui sur la création de la techno. Après oui, évidemment il y a eu Underground Resistance avec Jeff Mills (d’ailleurs sorti de l’ombre par Mojo) et Mike Banks, et puis il y aura Carl Craig avec Planet E, et Stacey Pullen, Kenny Larkin, Blake Baxter, Richie Hawtin, mais ce serait plus une continuité de la naissance, une suite que vous retrouverez probablement bientôt rayon frais ; )

jeudi 21 février 2008

Automatik vs Skryptöm




Vendredi
dernier dernier, je me suis rendu à l’Automatik, la célèbre soirée du vendredi au Rex, qui a récemment fêté ses 10 ans.

Il s’agissait là de l’Automatik VS Skryptöm, il s’agissait également que j’interview les artistes, particulièrement Electric Rescue et Thomas Heckmann.



J’avais convenu d’arriver pour le soundcheck, évidemment je suis arrivé en retard, problème de caméra, et j’ai cru que tout allait foirer.



J’ai sonné au Rex pour la première fois de ma vie, inutile de vous dire que la tentative fut inutile. Len Faki fut la clef, arrivant un peu après moi il me permis d’entrer.



Antoine (Electric Rescue) me présente à tout le monde, Len est pas chaud pour une interview et Thomas est en plein soundcheck. Il tripatouille toutes ses machines, envoie un « Kookabura » (c’est un morceau) et montre à Antoine le potentiel d’un Kaossilator. C’est dingue ce qu’on peut faire avec ses doigts. Je pense qu’un jour on contrôlera tout avec un pavé tactile.



Le test son a pris plus de temps que prévu, un problème de compresseur qui a pété si j’ai bien compris. Thomas est un peu charrette, il me demande si j’ai du temps, et tout le monde à l’air d’avoir faim.



Et je me retrouve content comme tout à dîner avec tout ce petit monde, un peu flippé quand même de pas être à ma place. Antoine et Thomas sont peut-être les hommes électroniques les plus cools du monde.


Len dit que les live c’est pas son truc, Thomas me propose de traduire « Tanzmaschine » pour son set, Antoine prend un steak tartare pour avoir la pêche toute la nuit.



Et il l’a eu.



J’interview Thomas (bientôt en ligne), il me donne un promo vinyl et des jetons boisson.



Electric Rescue a commencé son set, le club se remplit très vite. Il mixe bien putain. Une escalade vers l’adrénaline. Le dancefloor hystérique est pris d’une énergie monumentale, il paraît que c’est monnaie courante chez les artisans du label (Skryptöm). Tout le monde est joisse, personne ne fait la tronche, c’est très rare à Paris, surtout pour une soirée Techno. Il mixe CD, et il est très content de ne plus avoir à se trimballer ses maxis. Et je le comprends. Et vu qu’il mixe très bien, je crois que personne n’aurait rien à redire.



Len Faki prend le relais et mixe Berlin, c’est pas mal, mais l’ambiance retombe un peu. Une personne qui le connaît bien me dit qu’il ne joue pas à fond. En fait il n’a pas l’air très intéressé, alors ce n’est pas très intéressant.



J’en profite pour visiter le fumoir. C’est cancer-land, il y a tellement de fumée qu’on se croirait dans les marécages de maître Yoda, je me demande si on ramasse des cadavres à la fin de la soirée.



Thomas Heckmann prend place, et commence à manipuler ses machines avec une dextérité surprenante, c’est plus de quinze ans de pratique à l’action. Et il tient son public en hystérie, à 4 heures du mat, c'est rare, surtout à Paris, etc etc. Mon cerveau a été un peu comme soufflé par la déflagration sonore…



J’ai pu recueillir ses impressions à chaud, il était assez satisfait, dans la mesure ou il avait fait un set différent de celui de son précédent passage, n’ayant pas joué ses massive hits (on appelle ça de la prise de risques). Lui il a trouvé ça un peu « middle », moi j’ai pensé « he rocked the crowd ». Je pense que tout élément humain présent à la soirée sera d’accord avec moi.



Electric Rescue a remis une couche par-dessus, affichant une forme remarquable (steak oblige). L’homme se déhanchait derrière les platines, avec un entrain certain, il prenait juste son pied, et le public aussi par la même.



Pour conclure, c’était un truc à ne pas rater, le duo Electric Rescue / Heckmann est formidable, tant au niveau musical qu’humain.

Ne manquez pas la prochaine Skryptöm vs Automatik.



Electric Rescue Website

Thomas Heckmann Webiste

Rex Club.com








Merci à Antoine, Thomas, l’équipe du Rex, le public.