dimanche 23 décembre 2007

Clone Night

Clone Night

Samedi il y avait une soirée à ne pas rater. Il s’agissait de la Clone Night au Triptyque.
J’avais même demandé des places pour faire un reportage photo.

Ils ne m’ont pas répondu, mais j’y suis quand même allé, mettant de côté mon ego démesuré et mon portefeuille en crise. Pour une fois je paierais comme tout le monde.

Puis faut pas déconner, c’est pas cher non plus.

Je suis donc parti de chez moi avec ma techno-mobile, rejoindre mon cher ami
De Gaulle, récemment converti au sonorités de Rotterdam et autres contrées straightement électroniques.

Un peu fatigué, il m’a fallu lui asséner quelques tracks de
Hardfloor avant de rejoindre en grande forme le 142 rue Montmartre, au son de l’excellent Strictly Tiefschwarz.
C’est en sortant de ma petite automobile que je me suis rendu compte de l’oubli de mon appareil photo à l’étape
Hardfloor.
J’ai donc, chose inédite, fait mon reportage à l’aide de mon téléphone portable (merci à mon sponsor
Motorola).

L’enceinte du
Triptyque une fois pénétrée (moyennant 12 euros), nous allâmes à la rencontre du dancefloor qui se trouvait, oh malheur, désespérément vide.
Hardrock Striker ne rencontrait pas le succès escompté et fini par rater quelques transitions. Heureusement le public, très dj-friendly, ne manqua pas à ces occasions de l’encourager à un futur meilleur.

Ce fut finalement
Dexter, membre émérite de Clone Records, qui dès les premières nappes acides d’ « Acid Lullaby », amena une foule venue de je ne sais où sous les projecteurs affolés du Tryptique. L’homme à l’aide de son mac book pro et d’une jolie petite console, n’eut cesse de nous envoyer tout ce qu’il avait de plus efficace. On avait l’impression que le mac pissait de l’acide de manière continue, que les enceintes gagnaient en terra watts, qu’il fallait tout donner, là, maintenant, sur la basse râpeuse d’ « Echo Park ».

Une petite pause au bar s’imposait après un cover complètement dément du «
1 Thing » d’Amerie, qui n’avait plus rien du track original. L’acapella pitchée à outrance sur un beat plus que physique ont eu raison de mes muscles qui demandaient hydratation.
Ainsi nous avons patiemment attendu l’arrivée de
Legowelt en sirotant un petit demi, servi par la trop sympathique serveuse, qui nous a fait une magnifique démonstration de la machine à broyer les glaçons.


Quelques quinta-beats plus tard, sur un time streching synthétique à l’onde sinusoïdale bien marquée,
Legowelt fait son apparition derrière une population analogique de machines à boutons et faders. On a l’impression que la feuille A4 qu’il lit tout au long du live est pleine d’équations sonores. L’Einstein du beat tripote à tous les boutons, balançant sons distordus, nappes synthétiques, trompettes acidifiées, un genre de son apocalyptique, violent mais hypnotique, mental mais physique.

Après avoir dansé la fin du monde des heures durant, nous quittâmes l’antre
Legoweltienne en rampant, avec un degré de satisfaction sonore presque inégalé.


Übercoolisch.

Legowelt - Total Pussy Control (2000 - Pimpshifter - Bunker Records)
Dexter - Echo Park (2001 - Intruder - Klakson)

2 commentaires:

Anonyme a dit…

I wish I was there

Anonyme a dit…

Salut, je suis la jeune fille que tu à rencontrer un soir dans le train pour Chaville... Et oui, je cherche désespérement à prendre contact avec toi jeune homme, je te laisse l'adresse de mon blog en attendant: eridis.skyrock.com ^^
à bientôt!!